Quelque chose va bien dès lors que je me retrouve dans mon temps à moi, mon temps qui comate dans les cafés, les bars, les brasseries. Mon temps qui déambule sur d’invisibles traces, juste distance. Je ne sais pas faire avec la proximité. Les inconnus, eux, ne me mettent pas en danger parce qu’ils ne disent rien de ma vie, de mes faits, de mes gestes. Les inconnus passent et s’en vont, se contentant parfois de séjourner dans mes romans. Je n’appartiens à aucun espace hors l’intime que je mets sans cesse en scène pour me rassurer sur le fait qu’il confine à l’universel.